Histoire
Le second texte est le report d’une discussion sur cette loi, émise par l’Assemblée Nationale en 1873. Il est extrait du Bulletin de la Société de protection des apprentis et des enfants employés dans les manufactures.
Adolphe Thiers était à cette époque, le président de la République.
Ce texte valorise le travail des enfants, et met en avant leur encadrement.
Il décrit le parcours général d’un enfant ; tout d’abord son éducation religieuse et scolaire puis son devoir de travailler aux côtés de son père.
Quels sont les arguments mis en avant afin de « justifier » le travail des enfants ? Dans quel but ?
En effet, ce texte tente d’apaiser les mœurs et de prouver la « grande moralité » (l14) de la France. Tout d’abord l’enfant n’est pas propulsé tout de suite dans le monde de l’usine, sauf en cas de « besoin » (l 2), mais a le droit d’aller à l’école jusqu’à sa « première communion » (l 3), c'est-à-dire vers l’âge de ses onze ans. On peut sous entendre le rôle protecteur de la mère jusqu’ici, avant de proposer leur service aux différentes manufactures. Aussi, le texte met avant l’encadrement familial qu’a l’enfant. En effet, il va « dans l’atelier où travaillent le père, le frère.. »(L 9). Il ne s’aventure jamais seul, et fait toujours le trajet accompagné d’un membre de la famille.
Le père prend sous son aile son fils, et lui apprend son propre métier, « l’enfant ne se sépare