Histoire d'un soir
Ce qui me fait le plus peur, c'est d'avoir le regret de ne pas avoir assez profité de la vie, de me dire à 50 balais (Atschoummmmm! Le balai plein de poussière) "putain, t'as de la chance, t'as la belle vie p'tit". J'ai vraiment pas envie de ça, surtout quand je vois comment cette espèce de puissance surnaturelle nous fragilise la vie. Il suffit d'un virage, d'une petite infection et nous pouvons passer d'une vie claire à sombre, d'un sourire à des larmes. Ca va tellement vite.
La tête vidée, on a une telle pression sur les épaules pour survivre dans les pays occidentaux, il faut toujours plus de luxe, plus de technologie, plus de ci, plus de ça. C'est rentré dans les moeurs. Etrange ? Oui, on est étrange, on se pose trop de questions dans la vie, alors que les gens les plus heureux du monde vive de l'essentiel, de la lumière du soleil, des fruits de leurs travaux. Ca serait pas ça la vie? J'ai tellement envie de ça, crier au monde entier que je voudrais être avec les gens que j'aime, sur une ile paradisiaque, à vivre de notre feu et de l'eau douce qu'on aura durement récupéré. Vivre avec celle qui partagera ma philosophie, ma passion de la nature et du corps. Existe t-elle? J'en doute parfois. A force de s'habituer a un certain confort, on ne vit plus que de caprice, de choses