L'Afrique, un continent toujours périphérique en mal de développement?

Bien qu'ayant connu de grands empire entre le XI et le XVI siècle, l'Afrique n'est que progressivement "découverte" et intégrée au commerce mondial avec les traites esclavagistes qui ont culminé au XVIII et au XIX siècle.
Ce n'est pourtant qu'avec la conquête coloniale qui suit le Congrès de Berlin en 1885 qu'elle devient une périphérie au sens des marxistes puis des historiens et économistes du développement, càd un ensemble de territoires dépendants d'un "centre" et dont la dépendance même aurait contribué à accentuer les problèmes de développement économique.
A la veille de la conquête coloniale, l'Afrique est, si l'on excepte les élites lignagières qui tirent leurs ressources du commerce à longue distance et de la guerre, " une juxtaposition de communautés familiales caractérisées par une faible division du travail, la propriété commune des ressources, un rôle très secondaire de la monnaie", selon Hugon.
Cette "absence de développement", ainsi que celle de ses ressorts principaux semble confirmer de façon récurrente depuis l'indépendance des 60's si 'lon en croit les ouvrages de R. Dumont, L'Afrique noire est mal partie, A. Kabou, Et si l'Afrique refusait le développement, S. Smith, Négrologie, pourquoi l'Afrique meurt.
Pourtant, les actuelles performances de l'Afrique semblent montrer un véritable décollage du continent et donc relativiser, voire s'inscrire en faux de ces diagnostics : en 2006, 23 pays sur 53 ont eu un taux de croissance sup à 5% contre 14 en 1990, et la même année l'Afrique a connu le plus fort taux d'équipement en téléphone mobile mondial ainsi que des flux d'IDE records.

Un développement hésitant et qui s'est révélé déboucher sur ds impasses jsq début 00's A. Après 45, un premier décollage interrompu par des indépendances(45-60) suivies de la recherche de voies nationales qui se révèlent illusoires des 50's aux 80's
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