IV/. Un an après

Le premier anniversaire de ce grave séisme a été fêté le 12 Janvier dernier. Seulement, suite à cette catastrophe de 2010 le pays n'est pas resté en paix pour autant.
En effet, une épidémie de choléra (infection intestinal dû a l'eau contaminé entrainant la mort) a débuté au milieu du mois d'octobre dernier dans le département d'Artibonite au nord du pays. Cela faisait plus d'un siècle que cette maladie n'avait pas été présente sur le territoire Haïtien. Selon le dernier bilan du ministère de la santé datant du 31 Décembre 2010 , celui-ci recensait plus de 148 000 cas de malades ainsi qu'environs 3 400 décès. Cependant son origine reste très flou puisque la population a très vite accusé un groupe de soldats népalais installés dans la région début octobre pour une mission de l'ONU. Certains militaires venaient, en effet, de Katmandou, une région du Népal situé au Nord Est de l'Inde et touchée chaque année par des vagues de choléra. Ainsi, alors que la population s'en prend aux casques bleus népalais,l'ONU dément catégoriquement cette hypothèse. Quoi qu'il en soit, la situation du pays inquiète la communauté internationale. L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) indiquait fin novembre qu'il pourrait y avoir jusqu'à 400 000 cas de choléra au cours de l'année 2011.
La saison cyclonique ayant débuté, Haïti n'a pas été épargné encore une fois. En effet, le cyclone prénommé Tomas a traversé le pays le 5 novembre 2010 et fait 6 victimes mais aussi des dégâts matériels. Il provoque aussi l'inquiétude des habitants puisque la présence du choléra et les coulées de boue risques d'accélérer la propagation de l'épidémie.
Des procédures d'adoptions étaient également en cours à cette époque et d'autres le sont toujours actuellement. Effectivement, le 11 Février, après une première accélération des procédures d'adoptions, 368 enfants arrivaient à l'aéroport d'Orly plutôt bouleversés par cette avancée très rapide de leur départ d'Haïti. À la mi-décembre,