Génocide au rwanda
On peut parler de génocide au Rwanda en 1994 car il s’agit bien de la volonté d’un groupe de personnes d’exterminer une autre ethnie, les Tutsis.
Au départ, les Tutsis et les Hutus distinguent deux catégories de travailleurs rwandais. Cette distinction n’est aucunement raciste ni infranchissable.
C’est à l’arrivée des colonisateurs que les tensions commencèrent. En effet, ceux-ci favorisèrent, selon leur « image européenne » des rwandais, les familles élites Tutsis alors qu’ils délaissèrent les familles élites Hutus ayant reçues la même instruction européenne.
L’indépendance se basa alors sur des bases ethniques, au détriment des Tutsis.
Les Hutus arrivèrent au pouvoir grâce aux Nations Unies et c’est ainsi que commença la persécution des Tutsis. S’ensuit une guerre entre des anciens Tutsis réfugiés et le gouvernement rwandais (Hutus). Suite a cela, le gouvernement lança une politique pré-génocidaire, une propagande de haine contre les Tutsis de l’intérieur du pays.
La justice du génocide et des massacres est décomposée en 3 grandes parties : la Gacaca, une institution précoloniale, le TPIR (Tribunal Pénal International pour le Rwanda) et les justices nationales des pays ayant accueillis des auteurs présumés des crimes de guerre commis au Rwanda pendant le génocide.
L'ONU estime que quelque 800 000 Rwandais, en majorité Tutsi, ont trouvé la mort durant ces trois mois. Ceux qui parmi les Hutu se sont montrés solidaires des Tutsi ont été tués comme traîtres à la cause hutu. D'une durée de cent jours, ce fut le génocide le plus rapide de l'histoire et celui de plus grande ampleur en termes de nombre de morts par