Guerre du vietnam
La guerre du Vietnam fait suite à la guerre d’Indochine qui a été conduite par la France et qui se termine en juillet 1954 avec les Accords de Genève. A cette date, le Vietnam est divisé en 2 parties : au Nord, un régime communiste dirigé par Hô Chi Minh, initialement soutenu par l’URSS et la Chine, où sont restés, après les transferts de population, de 10 000 à 15 000 cadres communistes ; au Sud, une dictature alliée des Etats-Unis.
A la suite d'un incident naval dans le golfe du Tonkin, le Congrès américain vote le 7 août 1964 une résolution donnant au président toute liberté d'user de la force armée contre les « agressions communistes ». En février 1965, les Américaines lancent « une guerre pour l’exemple », afin d’interdire toute nouvelle révolution communiste dans le Tiers-Monde : ils bombardent alors le Nord Vietnam et interviennent directement dans le Sud Vietnam, à partir de mars 1965. Bien que lourdement frappé, le Nord Vietnam ne cède pas. Il dispose d’atouts importants tels que la mauvaise conscience de l'Occident, l'appui des partis communistes, l'assistance matérielle de l'URSS et de la Chine permettant à l'Armée populaire Nord Vietnam d'acquérir un armement moderne et standardisé.
Le retentissement est grand dans l'opinion publique américaine. En mai 1968, Lyndon Baines Johnson renonce à un nouveau mandat et décide d'arrêter les bombardements au Nord. Des négociations s’achèvent en janvier 1969 à l'ouverture officielle de la conférence de Paris. Malgré leur supériorité aérienne, les Etats-Unis voient la victoire s’envoler. Richard Nixon, le successeur de L.B. Johnson, opte en 1969 pour la vietnamisation du conflit, politique visant à se désengager militairement et à confier la poursuite du conflit à des forces sud-vietnamiennes et diminue la présence américaine (69 000 soldats en mai 1972 contre 550 000 en avril 1969).
La République démocratique du Vietnam profite du retrait unilatéral des Etats-Unis