Guerre de crimée
Conséquences directes[modifier]
À la suite du refus ottoman, le tsar fait occuper les principautés roumaines de Moldavie et Valachie le 1er juillet 1853. En tant que suzerain de ces principautés chrétiennes, mais vassales de l'Empire ottoman, le sultan ottoman déclare alors la guerre à la Russie le 4 octobre.
Les raisons de l'intervention française[modifier]
Bien que Napoléon III, empereur de fraîche date, ait affirmé : « L'empire, c'est la paix », il voulut manifester sa bonne volonté à l'égard du Royaume-Uni et de la reine Victoria en envoyant des troupes françaises combattre aux côtés des Anglais pour la défense de l'Empire ottoman et surtout des intérêts britanniques (le maintien dans leurs mains de la route des Indes) . Il entraîna dans l'aventure le royaume de Piémont-Sardaigne qui attendait son appui contre l'Autriche. C'était une occasion pour lui de briser l'isolement politique en se montrant l'allié fidèle des Britanniques, chez qui il avait trouvé refuge après son évasion du fort de Ham, sans aucun autre profit pour la France elle-même.
Le déroulement de la guerre[modifier]
Les Russes occupent donc les principautés de Moldavie et Valachie, mais Nicolas Ier refuse de franchir le Danube. Le tsar craint une réaction autrichienne sur ses frontières, même si l'Autriche proclame sa neutralité dans le