Page 103 « Conseil d’administration » jusqu'à la page 106 « c’est plus sûr »

Décrite comme la seule pièce pessimiste entre les œuvres des Schmitt par l’auteur lui-même, Golden Joe présente un monde ou le culte de l’argent a remplacé toutes les valeurs morales. Le protagoniste, « le spéculateur aux doigts d’or », Joe, s'aperçoit que l'homme n'est pas un robot privé de sentiments. Lentement il commence à transformer, a être plus humain. La scène numéro seize est divisé en trois lieux : le conseil d’administration, le bureau d’Archibald et le bureau de Fortin and Brass. On assiste au conseil d’administration mené par Joe et au même temps on a la possibilité d’analyser les réactions différentes de sa mère Meg et Archibald et aussi des Weston, Fortin et Brass qui sont toujours attentifs aux tous les actions de Joe. En effet, cette scène a été construite en telle manière de contraster le développement dans le caractère de Joe avec les personnes autour de lui, sa famille et ses collègues. En plus la scène nous permet de comparer et contraster les réactions différents et amplifier l’importance des décisions de Joe.
Dans cet extrait, sans doute, on continue à remarquer le changement du caractère de Joe. Il n’est plus obsédé par gagner des profits mais il utilise ses capacités de spéculateur pour aider les personnes moins privilégiés financièrement, c’est-à-dire les sans-abri, les pauvres et les chômeurs qu’il a vu au bord de la Tamise. Joe utilise sa position et son pouvoir à la banque Danish pour essayer d’éliminer le problème de la pauvreté à Londres. Cette volonté accompagne un nouveau sens de compassion et de générosité. Lui qui avait si bien intériorisé les lois de la société marchande, il veut maintenant les ignorer. Il essaie de rétablir l'équilibre, de briser le pouvoir de l'argent, de tendre la main aux plus misérables. En somme, il essaie d'être humain.
Le fait qu’il n’a pas simplement donné de l’argent aux pauvres mais a formulé quatre propositions, ça