Girolamo Lippomano
Analyse de sources : La critique externe
Analyse de sources : La critique externe L’auteur de la source analysée en question se trouve à être un Vénétien se nommant Girolamo Lippomano (Jérôme Lippomani en français). Né au courant du 16e siècle (1538), il est issu d’une riche famille de banquiers et est promis à une belle carrière.1 Plus tard, il est considéré comme l’un des plus habiles politiciens de sa région et se fera nommé ambassadeur de plusieurs régions européennes tout au long de son illustre carrière dans le métier.2 De plus, appartenant à la même famille qu’Aloisio Lippomano, un écrivain de l’époque, il publia les derniers ouvrages de son proche suite à son décès, le plus connut étant probablement Vitae Santorum.3 Il meurt en 1591 en se jetant à la mer afin d’éviter le châtiment qui l’attendait, lui qui fut accusé d’avoir trahi les intérêts de sa propre République.
Il vécu donc à une époque contemporaine à l’événement décrit dans le cours texte qui constitue la source primaire.4 Cette dernière se trouve à être une forme de correspondance écrite et privée à laquelle participait Girolamo Lippomano, lui qui occupait alors un poste d’ambassadeur ordinaire en Espagne depuis son élection là bas en 1585 .5 Un ambassadeur ordinaire est une forme de poste honorifique visant à maintenir la bonne relation entre les deux états impliqués, soient le sien et celui où il se trouve. Cette forme d’ambassadeur consiste à ce que la personne déléguée avait comme devoir de rester auprès du prince de l’état où il se trouvait.6 La personne à qui cette missive était destinée n‘était nulle autre que le Doge de la République de Venise lui-même.7 Le titre de Doge était attribué à l’époque à la personne qui s’occupait du bon fonctionnement politique et social de sa région.8
Dans cette courte lettre, écrite le 6 septembre 1588