gezgeg
- 5 juin 2008 -
Je suis dans un bar à Paris avec mes vieux amis. Un peu grisés par l’alcool, nous nous racontons nos anciennes histoires. Quand ce fût mon tour, je me remémorais alors ces moments très difficiles.
- 10 février 1998 –
Cela faisait une semaine que j’étais arrivé à Barcelone, cette somptueuse ville. Je me promenais le soir dans de beaux quartiers pendant des heures puis le lendemain je retournais à mon travail de mécanicien.
Un soir, je décidai de me promener dans la campagne de Barcelone, il y avait des sentiers étroits avec des forêts extrêmement sombres ; personne n’osaient y rentrer. Alors que je commençais à rentrer, une violente pluie s’abattît sur moi. Je ne voyais même plus à deux mètres et je me perdis. Pire que tout, il faisait très noir, d’un noir sombre et mystérieux. Alors que j’essayais de retrouver le chemin principal qui menait jusqu'à ma maison, je trouvai un château qui sembla abandonné depuis très longtemps. Je rentrai à l’intérieur et découvris des murs détapissés, des immenses toiles d’araignée et de la poussière partout. Je regardai tout autour de moi puis me glissai dans une petite pièce et je poussai un hurlement inarticulé…
Je vis avec horreur le corps mort d’un vieillard. Je regardai au-dessus et vis un tableau d’où le portrait à moitié fini portant un couteau à la main. Je remarquai aussi qu’il n’était pas tout à fait fini; il manquait le paysage de fond. Tout me semblait irréel. Mais je vis avec horreur le tableau qui s’approchait vers moi et me disait avec une haleine écœurante :
«Retrouvez le pinceau qui m’a peint ou je vous réserverai le même sort que ce vieillard ! J’avais perdu la tête et répondis :
– Oui mais dites-moi où le retrouver !
– Chez un vieux peintre dans une rue de Barcelone, vous le reconnaîtrez, dit-il avec un sourire au coin des lèvres. »
Alors, je partis à la recherche du pinceau. Je cherchais sans relâche dans toutes les boutiques de Barcelone. Puis un jour,