gestion
Au lendemain des indépendances, le Sénégal fonctionnait tout comme plusieurs pays de l'Afrique au sud du Sahara avec une économie coloniale et centralisée où l'Etat fut totalement impliqué dans la gestion de tous les secteurs de l'économie
Dans cette section trois points essentiels seront étudiés à savoir : un système bancaire hérité, la crise des années 80 et la restructuration du secteur bancaire.
1-un système bancaire hérité
Durant la période coloniale, le secteur financier présentait presque la même figure dans les pays de l'Afrique noire. Il se caractérisait par l'existence de succursales, c'est à dire des établissements de crédits dépendant d'autres en Europe. Ces succursales avaient comme objectif principal de financer les entreprises et les comptoirs locaux crées par les entreprises européennes. Ainsi l'activité des banques était concentrée uniquement sur une clientèle constituée par les sociétés coloniales, les sociétés locales n'ayant eu presque aucun pouvoir d'achat monétaire.
Les banques jugeaient qu'elles n'avaient aucun intérêt à décentraliser le secteur à l'intérieur du pays pour établir le contact avec les populations locales. Aussi l'essentiel des secteurs d'activités étaient entre les mains des entrepreneurs européens, ils bénéficiaient des crédits pour mener à bien leurs activités. Ainsi en 1939 naisse la Banque Nationale pour le Commerce et l'Industrie (BNCI) devenu plu tard la Banque Internationale pour le Commerce et l'Industrie au Sénégal (BICIS).
Progressivement avec l'expansion du libéralisme au lendemain de la seconde guerre mondiale, les autorités monétaires françaises et anglaises étendent leur marché en installant par exemple des filiales en Afrique, afin