Gestion du risque de liquidité
Ces dernières années, on assiste à des coups brutaux des cours des matières premières, ainsi qu’à une forte hausse du prix des biens de première nécessité, le tout couplé à une forte financiarisation des marchés de matières premières.
Depuis 2008, année de crise, le prix du Brut a pratiquement atteint 150 USD le baril avant de retomber peu après en dessous de 40 USD, au début mai 2010, il est remonté à quelque 80 USD Cette évolution est typique de l’ensemble du marché des matières premières.
En effet, pendant la même période, les prix du cuivre ont fluctué de plus de 50%, ceux de l’aluminium, du plomb, du nickel, du zinc et de l’étain ont connu des soubresauts analogues, tout comme ceux de biens agricoles tels le coton, le blé et le soja.
Le marché des matières premières est considéré à divers titres comme très intéressant par les différents acteurs financiers à savoir : Les gros consommateurs de matières premières (entreprises industrielles ou fournisseurs de services logistiques) se couvrent systématiquement contre les fluctuations de prix; Les gérants de fortune prévoient une forte hausse des rendements du fait de la raréfaction constante des ressources; Les courtiers profitent d’une volatilité parfois considérable pour tenter de réaliser des gains d’importance identique.
La forte augmentation des prix de matières premières peut être expliquée par la forte demande. En fait, les projets d’infrastructure et de construction financés avec les milliards engagés par les pays industrialisés ou émergents, comme la Chine et l’Inde, pour relancer l’économie ont dopé la demande en matières premières.
À moyen terme, rien ne changera par rapport à aujourd’hui, bien au contraire, la raréfaction croissante des ressources et le fait que plusieurs matières premières doivent être importées de régions politiquement instables ajouteront à la complexité du marché et le rendront plus difficile pour tous, surtout pour les