gestion des carrières
SEIN D’UNE ENTREPRISE PUBLIQUE : LA SNCB
Anne Goujon Belghit,
Doctorante OREM, enseignante à l’université de Lorient
Adresse : 9 rue du docteur Bonain 29200 Brest
E-mail : anne.goujon@laposte.net
Alain Roger,
Directeur de thèse. Professeur à l’université de Lyon 3, Directeur du centre de recherche
Magellan, Responsable Scientifique de l’Equipe de Recherche OREM
Adresse : Institut d’Administration des Entreprises de Lyon
6 cours Albert Thomas BP 8242
69355 Lyon Cedex 08
E-mail : roger@univ-lyon3.fr
RESUME
Les entreprises publiques sont aujourd’hui confrontées à un environnement changeant, la législation européenne évolue et contraint ces organisations à ouvrir leur marché national, sur lesquelles elles se situent généralement en position de monopole, aux concurrents étrangers.
Ces nouvelles exigences bousculent les habitudes de gestion ainsi que les salariés car le sentiment de sécurité tend à s’évaporer. A la veille d’une transformation structurelle majeure annoncée à la SNCB, nous analysons le processus de promotion interne afin de comprendre si les salariés se sentent menacés vis-à-vis de leur carrière professionnelle au sein de cette entreprise. La configuration classique des entreprises publiques repose sur une structure de type bureaucratique, caractérisée par une gestion du travail fortement divisée, par une coordination entre les services et les individus basée sur des mécanismes très formalisés. La
SNCB est une entreprise ancienne, de grande taille, répondant à ces critères. La carrière des salariés dans une même structure repose sur des procédures formelles, entretiens de progrès ou encore concours internes, ou sur des procédures de nature plus informelles, reposant sur la constitution d’un réseau interpersonnel. En fonction de leurs réseaux, les individus peuvent mobiliser diverses ressources nécessaires dans leurs possibilités de négociation avec l’entreprise. Ils restent