Germinal
Etienne Lantier :
C’est avec lui que commence et s’achève le roman. Au début, on le voit errer à la recherche d’un travail et à la fin, c’est son espoir de voir la révolution triompher qui est mis en exergue. Ainsi, on note une évolution du personnage : de la misère qui le pousse à la recherche de la subsistance matérielle, il devient au fil du roman l’un des instigateurs majeurs de la constitution et de la survie en groupe politique d’individus désordonnés et miséreux que sont les mineurs. Etienne est donc ce personnage qui cherche une ascension spirituelle face à la misère de ce monde.
Les Maheu :
Famille de mineurs depuis cinq générations, ils préfigurent les ravages de la mine, surtout avec Bonnemort, l’ancêtre de la famille, atteint de silicose, un mal qui fait tousser et cracher les mineurs. Chaque membre de la famille symbolise une fonction particulière, du chef de famille qui est le pilier des décisions – c’est lui qui fera rallier le reste de sa famille à la grève lancée par Etienne – à la Maheude, la femme qui prépare le casse-croûte le matin pour toute la famille, et qui incarne la colère et la passion de l’exaspération – c’est elle qui dirigera le cortège de la foule affamée lors de la grève. Ils ont plusieurs enfants, dont Zacharie, Jeanlin et Catherine.
Catherine :
Son courage est noté à plusieurs reprises dans le roman, ainsi que ses principes qu’elle respecte même s’ils sont contraires à son bonheur. En effet, elle ne veut pas renoncer à Chaval pour Etienne, même si le premier la brutalise et qu’elle n’est pas indifférente au charme du second. De fait, elle préfère renoncer à l’amour que lui propose Etienne et ce n’est que dans la mine, peu de temps avant sa mort qu’elle goûtera à l’union avec le jeune homme.
Chaval :
Amant de Catherine qu’il n’hésite pas à dominer physiquement devant Etienne, il est perçu comme un ouvrier brutal et sans manière. Opportuniste, il n’agit que si c’est dans son intérêt,