Genres_litteraires_formes_de_discours_et_registres
Vous ne devez pas mélanger ces trois notions qui sont très différentes :
I.
Le genre du texte
On caractérise un texte d’après sa forme générale. Dans chaque genre, il existe des sous-genres.
Roman : policier, historique, autobiographique, de science-fiction, de vie quotidienne, d’aventures, d’amour…
Nouvelle : fantastique, réaliste, policière…
Théâtre : comédie, tragédie, tragi-comédie, drame, farce…
Poésie : en vers réguliers, en vers libres, en prose, calligramme… (voir fiche 3ème)
Autobiographie (voir fiche 3ème)
Lettres
Contes : merveilleux, explicatifs, philosophiques…
La forme de discours (voir fiche 4ème)
II.
Les textes peuvent appartenir à 4 formes de discours qui répondent à différents buts du locuteur :
Narratif : raconter des événements réels ou imaginaires ;
Descriptif : présenter un personnage, un lieu, un objet ;
Explicatif : faire comprendre un phénomène, un mécanisme ; argumentatif : convaincre, faire accepter une idée, un jugement.
En rédaction, on vous demandera de combiner ces différentes formes en vous indiquant aussi quel genre de texte vous devez produire.
III.
Les registres
Le registre d’un texte est lié à l’effet produit sur le destinataire ou le lecteur.
Comique : Faire sourire ou rire, amuser, souvent dans un but critique.
Tragique : Sentiment de la fatalité, du destin. Présence de la mort, absence d’issue.
Souffrance et déchirement moral.
Pathétique : La pitié, la compassion.
Lyrique : Emotions liées à l’amour, la mélancolie, la nostalgie, la communion avec la nature, le temps qui passe… On y trouve les sentiments intimes et personnels de l’auteur ou du locuteur et ceux-ci nous touchent en raison de leur portée universelle.
Epique : Célébration des prouesses et des exploits accomplis par des héros. Le but est de susciter l’admiration, l’étonnement et l’effroi.
Ironique : Raillerie, critique au second degré qui rend le lecteur complice.
Satirique : Rire et moquerie. Caricature.