G20, une croissance mondiale trop faible
Le gouvernement français vient d’admettre qu’il ne pourra pas, en raison de la dégradation économique, ramener le déficit public de la France à 3% du produit intérieur brut (PIB) à la fin de l’année comme il s’y était engagé.
Le G20 a, de son côté, mis l’accent sur des «stratégies budgétaires de moyen terme crédibles» plutôt que sur des objectifs chiffrés et des échéances précises à court terme, comme il l’avait fait jusque récemment.
«La prise en compte de la situation économique doit nous permettre de ne pas ajouter l’austérité à la récession», a estimé le ministre, «tout en conservant une orientation de moyen terme qui soit ancrée dans le sérieux». Pierre Moscovici a réitéré que la France était engagée dans un dialogue avec la Commission européenne, qui présentera ses nouvelles prévisions de croissance et de déficit public le 22 février.
En cas d'«écart» avec les engagements, «en toute hypothèse, l’effort structurel doit lui être intégralement respecté» et «l’objectif à moyen terme, c’est-à-dire le retour à l'équilibre en 2017, est lui totalement intact», a insisté le ministre. Il n’y a «aucune volonté de notre part de relâcher l’effort», a-t-il assuré, promettant de poursuivre les «réformes structurelles».
«Quand les conditions économiques deviennent plus dures, il faut que nous puissions en prendre acte et en tenir compte, c’est me semble-t-il l’esprit du G20», a-t-il conclu.
Voici les principaux points du communiqué final diffusé samedi à l’issue d’une réunion de deux jours des ministres des Finances et banquiers des principaux pays