Freud & la névrose
La psychanalyse en explique l'émergence du fait de l'impossibilité de satisfaire une pulsion dans la réalité. La pathologie apparaît alors comme un compromis : le symptôme. La guérison emprunte selon Freud trois voies :
suppression de la maladie par la réflexion : le malade fait face et surmonte sa faiblesse, rejette ce qui est le résultat d'une période infantile du moi ; les pulsions retrouvent leur voie normale de développement; la sublimation, qui pour Freud serait la meilleure voie, permet à la personne d'investir l'énergie libidinale et/ou agressive dans des activités à contenus non sexuels ou non agressifs. C'est aussi un des quatre destins pulsionnels.
Plusieurs névroses sont distinguées :
Hystérie
Névrose obsessionnelle (aussi appelée névrose de contrainte)
Névrose phobique (ou hystérie d'angoisse)
Pour Freud, il est clair que le travail de culture implique des renoncements qui parfois amènent à des névroses ou autres troubles psychiques. C'est l'impossibilité de ce renoncement qui conduit à la névrose ou à d'autres "solutions" (délire, retraits psychiques, perversion, etc.). La pulsion sexuelle (libido) ne peut faire l'objet ni d'un interdit absolu ni d'une satisfaction totale. Le compromis névrotique est une voie de dégagement mais il peut induire une énorme souffrance et c'est ce qui conduit quelqu'un à souhaiter et à entreprendre un traitement