Franz BOAS
Traduit du texte original : « Primitive Art », Oslo, H. Aschehoug & Co, 1927
- Parler du contexte historique : On est en 1927 on commence à prendre du recul sur l’évolutionnisme (qui commence à la moitié du XIXème et fini à la fin du siècle).
-Boas (1858-1942) si l’on en croit de nombreux anthropologues comme Laplantine, Levis-Strauss ou encore Benedict, s’avère être l’incarnation d’un véritable tournant en anthropologie qui se démarque par ses intensives enquêtes de terrain, du coup le fait qu’il remette en question l’évolutionnisme ainsi quant au diffusionnisme pour préférer son propre courant de pensée que l’on pourrait qualifier de relativisme culturel avec un certain recul ( c’est-à-dire que chaque groupe humain a évolué également mais de différentes manières selon des circonstances historiques plutôt que selon des facteurs génétiques). (Boas est considéré par certains comme le fondateur de l’anthropologie aux États-Unis).
- La thèse relevé dans le texte est les processus mentaux sont fondamentalement les mêmes chez tous les hommes d’aujourd’hui quelle que soit leur race, et quelles que soient les formes culturelles considérées et également qu’il nous faut voir dans tous phénomènes culturels le produit de circonstances historiques.
- Plan :
Premier principe :
Boas nous explique dans ce paragraphe qu’un progrès a effectivement eu lieu concernant l’outillage mental de l’homme mais que celui-ci « loin derrière nous ».
« On ne trouve trace d’une organisation mentale inférieure chez aucune des races humaines existantes » Critique de l’évolutionniste : Boas ne comprend pas comment Morgan qui a vécu assez longtemps avec les « primitifs » a pu sortir une théorie avec un schéma aussi simpliste : ce schéma classifiant les individus parmi trois stades : S B et C. Il va mener une critique engagée de l’évolutionnisme sans remettre en cause l’idée de progrès.
« Ils