Fish trade liberalisation
Problématique de la pèche intensive
A l’heure actuelle, la pèche industrielle intensive telle qu’elle est pratiquée nuit gravement à la biodiversité aquatique. Les impacts prévisibles sont à la fois écologiques et socio-économiques. La destruction des écosystèmes marins, ou du moins une partie de la chaîne trophique, empêche le renouvellement des espèces péchées. Pour preuve, thons rouges, cabillauds, harengs, plies et merlans sont maintenant considérés comme espèces en voie d’extinction. Leur disparition provoquerait une crise dans le secteur de la pèche, ainsi qu’un sérieux problème pour les régions côtières dont l’économie repose sur l’exploitation de la faune aquatique. Selon une étude de l'organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), si la tendance actuelle de la pêche est poursuivie telle quelle jusqu'en 2050, alors toutes les espèces de poissons comestibles sauvages disparaîtront.
Cependant l’apparition de quotas de pèche devrait permettre de préserver la quantité minimale de poissons pour assurer une renouvellement des espèces, sans pour autant trop pénaliser le secteur halieutique. Mais l’établissement de tels quotas se révèle très compliqué, à cause des intérêts des secteurs visés. L’approche économique serait d’influencer les marchés avec des taxes, pour réguler l’activité des pécheurs.
D’où la question proposée par cet article : quelles conséquences à la libéralisation des marchés halieutiques ?
Partial equilibrium approach
Un marché, pour être efficace, doit avoir un surplus total maximal. Soit un surplus du consommateur et un surplus du producteur égaux, pour maximiser le bien-être. Selon la Fig. 2, un marché ouvert (open access) est inefficace, car le surplus du producteur est grandement supérieur. D’où la nécessité de réglementer le marché, en ajustant le prix, pour atteindre le prix d’équilibre. Mais de sérieux problèmes d’application entre en compte dans cette réglementation, comme