Fiscalité
09/09/10
La sureté est un mécanisme jurid permettant au créancier d’obtenir l’exécution de l’obligation du débiteur lorsque ce dernier est défaillant. Il y 2 types de suretés : les personnelles qui inclus l’ensemble du patrimoine du débiteur et les réelles qui sont attachées à un bien meuble ou immeuble.
-Suretés réelles : Hypothèque, gage, cautionnement réel, donc toutes les suretés qui sont publiées
La sureté réelle donne à son titulaire 2 prérogatives :
*un droit de suite, cad la possibilité de poursuivre le bien là ou il se trouve
*un droit de préférence qui s’assimile à une priorité de paiement (enchères)
Si il y a non paiement le créancier peut saisir le juge pour obtenir la vente forcée du bien, le plus souvent par la voie des enchères. Les créanciers optent le plus souvent pour ce type de suretés car étant rattaché au bien elles évitent que le créancier ne se heurte à la question de la solvabilité du débiteur. Exemple : Alors que le principe de proportionnalité fait de la solvabilité de la caution une condition essentielle à la validité de son engagement, ce même principe ne trouvera pas application en présence d’un cautionnement hypothécaire. La Chambre mixte du 2 déc 2005 a tranchée sur le fait que le cautionnement hypothécaire est seulement un cautionnement réel cad attaché à l’immeuble, le créancier ne peut donc plus poursuivre sur le patrimoine personnel. Quand la caution hypothécaire invoque le défaut de proportionnalité elle ne peut s’en prévaloir car la sureté est rattaché uniquement à la valeur de l’immeuble et non au patrimoine de la caution. Or au jour de son engagement en qualité de caution, la valeur de l’immeuble était connu car elle correspondait au montant du prêt. Cass 7 mai 2008.
La SR est le plus souvent doublé d’un acte authentique cad que l’on passe devant notaire (=officier ministériel) donc s’il y a erreur sur mention manuscrite il engage sa responsabilité.
Si l’ordonnance du 23 mars 2006 n’a rien