Fin de vie : Euthanasie vers une acceptation ?
Sommaire
Fin de vie : la prohibition de l’euthanasie
L’euthanasie : une notion ambiguë
L’euthanasie : un débat récurrent
Fin de vie : l’interdiction de l’acharnement thérapeutique et le développement des soins palliatifs
L’interdiction de l’acharnement thérapeutique
Le développement des soins palliatifs
Les progrès de la médecine ont permis d’accroître l’espérance de vie. Guérir et lutter contre la maladie à tout prix, ne peut néanmoins se faire au détriment de la qualité de vie et de fin de vie du malade.
Actuellement, la loi française prohibe l’euthanasie.
Mais le refus de la souffrance et de la douleur du malade en fin de vie ont rendu nécessaire, d’une part, l’interdiction de l’acharnement thérapeutique, et d’autre part, le développement des soins palliatifs.
Quel est le cadre légal de la fin de vie en France ?
A. Fin de vie : la prohibition de l’euthanasie
1. L’euthanasie : une notion ambiguë
- Etymologiquement, l’euthanasie signifie "bonne mort", et dans le langage courant, se définit comme l’ "usage des procédés qui permettent de hâter ou de provoquer la mort pour délivrer un malade incurable de souffrances extrêmes".
- La loi française ne définit pas l’euthanasie qui n’est reconnue ni par le droit de la santé, ni par le droit pénal. En pratique, l’auteur de l’euthanasie encourt des peines pénales sur l’un des fondements suivants : "homicide" ou "empoisonnement". Et dans le cas où il s’agit du médecin, il s’expose à des sanctions disciplinaires.
Plusieurs définitions, plus ou moins proches sont proposées. "Fait pour un tiers compatissant de procurer la mort à une personne atteinte d’une maladie très douloureuse et incurable".
Il n’y a donc pas de définition légale en droit français mais uniquement des définitions communes.
L’Observatoire national de la fin de vie[1] propose la définition suivante : "situation où un tiers met intentionnellement fin à la vie d’une personne à sa demande, afin