Filière des céréales en algérie
Office Algérien Interprofessionnel des Céréales (O.A.I.C)
L’organisation du marché des céréales est soumise désormais aux règlements de l’économie de marché où l’état joue beaucoup plus le rôle de régulateur que de contrôleur. Malgré la forte présence des intervenants de l’état sur ce marché (production, collecte, distribution, stockage, transport, information), l’introduction des privés commence à prendre une ampleur considérable, en particulier au niveau de l’importation et la transformation des céréales qui bénéficient de plus en plus de la contribution de ce type d’opérateur.
L’office Algérien Interprofessionnel des Céréales (O.A.I.C)
Historique
L’Algérie a toujours exprimé un grand besoin en matières de céréales vu la nature des habitudes alimentaires de sa population. L’importation de cet aliment de base à même attiré l’attention du régime colonial qui lui accorda un grand intérêt aussi bien dans notre pays qu’en France, et cela par la création de l’Office Français du blé en 1936.
« La réglementation appropriée avait comme objectif d’exercer un contrôle rigoureux des mouvements céréaliers, passant par de multiples intermédiaires (producteurs, Organismes de stockage, importateurs, exportateurs, industriels). C’est cette réglementation qui dans l’essentiel sera maintenue en Algérie au lendemain de l’indépendance.
Créer une semaine seulement après l’indépendance par l’ordonnancement du 12 juillet 1962, l’Office Algérien Interprofessionnel des Céréales (O.A.I.C) devient par la suite le successeur de la Section Algérienne de l’Office National Interprofessionnel des Céréales (SA.ONIC).
L’O.A.IC considérée comme l’un des plus importants héritages économiques de la phase coloniale, depuis 1997 se muera en un établissement à