Les habitudes alimentaires travail final
Tout d’abord, les habitudes alimentaires des individus sont un phénomène culturel. Effectivement, partout à travers le monde, les populations mangent différemment afin de subvenir à leurs besoins nutritionnels. Cependant, la mondialisation a permis une diversification et une diffusion des différentes cultures alimentaires partout dans le monde. De plus, depuis le début de la deuxième moitié du 20ème siècle, l’alimentation a commencé à changer de façon drastique avec l’arrivé de diverses méthodes de transformation des aliments. Les aliments transformés, le sucre blanc et les agents de conservations sont de bons exemples de ce phénomène. Le changement social sélectionné dont il est question est l’évolution des habitudes alimentaires de la population québécoise dans les 5 dernières décennies par rapport au quatre derniers siècles. Il sera question de la situation antérieure à ce changement, de ce changement en soi et finalement d’une interprétation sociologique de celui-ci.
1.1 Petit survol de l’histoire de l’alimentation au Québec
D’abord, le domaine de l’alimentation et de la cuisine ont connu d’énormes changements au Québec depuis les derniers siècles. En effet, lors de l’arrivée des premiers colons français, il y a environ 400 ans, les amérindiens cultivaient déjà les terres, en plus de pratiquer la pêche, la chasse et la cueillette. Les colons ont amenés leur garde-manger avec eux et l’on fusionné avec celui des amérindiens.
Aussi, depuis 400 ans, on emploi, tout comme aujourd’hui, beaucoup d’épices. Cependant, à l’époque, celles-ci n’avaient pas la même utilité qu’aujourd’hui puisqu’elles servaient avant tout à cacher la misère. En d’autres mots, puisqu’il n’y avait pas de réfrigérateur afin de conserver les aliments et qu’il n’y a pas d’agents de conservation, il fallait que les gens cachent le goût périmé de la nourriture. Les épices servaient également à cacher le goût monotone de l’alimentation non diversifiée de la