FICHE D'arret

472 mots 2 pages
Civ. 1er, 22 février 1978, D. 1978, p.601

Les vendeurs ont chargé un commissaire-priseur de la vente d’un tableau qui, après expertise se révèle être de « L’école des Carrache ». Suite à cette vente les musées nationaux ont exercé leur droit de préemption, présentant le tableau comme une œuvre originale de Nicolas Y. Les époux demandent alors la nullité de la vente pour erreur sur la qualité substantielle de la chose vendue.
Cour d'appel Paris dans un arrêt du 2 février 1976 déboute la demande des requérants en première instance, retenant qu’il n’était en aucun cas prouvé que le tableau litigieux était une œuvre du peinte Nicolas Y. Les vendeurs forment alors un pourvoi en cassation. En ne recherchant pas si au moment de la vente, le consentement des vendeurs n’avait pas été vicié, ignorant que le tableau pouvait être une œuvre de Nicolas Y, la cour d’appel a privé de base légale sa décision.
L’erreur sur la qualité substantielle d’une chose vendue peut-être entrainer la nullité de la vente ?
Par un arrêt en date du 22 février 1978 la première chambre civile de la cour de cassation casse et annule l’arrêt rendu par la cour d’appel de Paris, au motif que les juges de fonds n’avaient pas recherché si le consentement des époux n’avait pas été vicié par leur ignorance concernant la provenance du tableau. Les parties sont renvoyées devant la cour d’Amiens.

Civ. 1er, 22 février 1978, D. 1978, p.601

Les vendeurs ont chargé un commissaire-priseur de la vente d’un tableau qui, après expertise se révèle être de « L’école des Carrache ». Suite à cette vente les musées nationaux ont exercé leur droit de préemption, présentant le tableau comme une œuvre originale de Nicolas Y. Les époux demandent alors la nullité de la vente pour erreur sur la qualité substantielle de la chose vendue.
Cour d'appel Paris dans un arrêt du 2 février 1976 déboute la demande des requérants en première instance, retenant qu’il n’était en aucun cas

en relation

  • FICHE BREVET
    670 mots | 3 pages
  • FICHE D
    795 mots | 4 pages
  • STRANGE FRUIT
    733 mots | 3 pages
  • L'AFFICHE ROUGE
    1054 mots | 5 pages
  • L'AFFICHE ROUGE
    6476 mots | 26 pages
  • CORRECTION COMMENTAIRE D’ARRET 3civ., 4 juillet 2007
    2224 mots | 9 pages
  • Chambre mixte de la cour de cassation, 6 septembre 2002
    1512 mots | 7 pages
  • TD CIVIL N3
    2242 mots | 9 pages
  • Cour de cassation chambre mixte 8 juin 2007
    2682 mots | 11 pages
  • Commentaire d'arrêt de Ccass 1er c.civ 4 novembre 2011
    1766 mots | 8 pages
  • Fiche d'arrêt de cass. 1re civ., 21 nov. 2006,
    546 mots | 3 pages
  • Commentaire 22 janvier 1992
    1301 mots | 6 pages
  • commentaire d'arrêt : cour de cassation 3ème chambre civile 19 juillet 2000
    1819 mots | 8 pages
  • FEAKD
    538 mots | 3 pages
  • FDL PHEDRE
    729 mots | 3 pages