Fiche d'identité marie de verneuil, les chouans
Nom : De Verneuil
Prénom : Marie-Nathalie
Age : 26 ans
Origines et passé : Fille naturelle de Victor-Amédée, duc de Verneuil, et de Mlle de Castéran, décédée abbesse de Séez. Elle fut élevée chez la mère de Francine Cottin. Sa mère demande, à sa mort, à son père de la reconnaître. Elle est alors élevée, pendant trois ans, à Paris avec son père, entourée de toute la bonne société parisienne. Elle avoue y avoir pris « des manières trop orgueilleuses » ainsi que « des habitudes vicieuses ». Elle apprit à développer en elle « une liberté de pensée » et « n mépris de l’opinion publique ». L’excès d’esprit de ces gens lui ont pratiquement fait oublier l’importance de la sincérité du cœur.
A sa mort, son père lui laisse un héritage avantageux qui diminue la fortune de son demi-frère, son fils légitime. Celui-ci contesta donc ce testament. Le duc de Lenoncourt, âgé de 70 ans, recueillit Marie. Après avoir passé quelques temps à profiter de sa richesse et du confort, elle s’offusqua d’être prise pour sa maîtresse et elle lui demanda de l’épouser en réparation. La veille du mariage, il s’enfuit à Coblentz. Elle est alors chassée du château, qui n’appartenait pas au duc, et se maria avec Danton, qui mourut quelques jours après.
Elle fit la connaissance de Corentin en 1797, qui s’attacha à elle, sans grand retour. C’est alors qu’elle se voit accepter la mission qui lui est conférée par Fouché, de séduire « un inconnu » afin de le livrer aux forces républicaines.
Parti politique : Républicaine, envoyée de Fouché.
Description physique : Très peu décrite au début du roman. L’auteur cherche à conserver le mystère de la jeune femme en en livrant que de très brèves indications. D’ailleurs, à sa première apparition, elle est voilée. Gérard et Merle la disent très belle. Hulot la surnomme « princesse », ce qui atteste ses manières nobles et aristocrates. Elle a une « voix angélique ». Balzac ne la décrit que très peu. Sa taille est souple, son