L’idée principale du texte est l’incapacité de l’homme à penser librement. Le thème «les lumières» évoqué dans le titre indique ce qui fait sortir l’homme de la minorité soit l’incapacité de se servir de son intelligence sans être dirigé par autrui. Kant essaie de résoudre le problème qu’ont les hommes, c’est-à-dire qu’ils ne se servent pas de leur raison de manière autonome. L’auteur tient pour causes la lâcheté et la paresse, car ces défauts font en sorte que les hommes acceptent de se laisser diriger par autrui et que quelques hommes profitent de ceci pour exercer sur eux une tutelle. L'enjeu de ce texte est la manipulation dont les hommes deviennent victimes dès lors qu'ils renoncent à leur liberté de pensée par crainte ou par paresse.
L’auteur rédige son texte dans la période de la modernité (les lumières), c’est-à-dire une période de changements soit de nouvelles idées, de nouvelles découvertes, de nouvelles façons de fonctionner. Il arrive à penser sur la question de la liberté de penser de l’homme en posant un regard sur le passé et aussi sur le futur (ce qu’il pourrait être) pour déterminer ce qui a et ce qui devrait être changé et voilà qu’il a constaté que l’homme ne peut penser par lui-même ce qui va à l’encontre de la modernité. « …après avoir été depuis longtemps affranchis par la nature de toute direction étrangère, restent volontiers mineurs toute leur vie, et qu’il est si facile aux autres de s’ériger en tuteurs.» (2e paragraphe, lignes 2-4). Cet extrait met en évidence le fait que l’homme a tendance à léguer à ces supérieurs; les tuteurs, la tâche de penser et de raisonner puisqu’il a toujours été habitué à suivre un modèle qui est, dans ce cas, d’obéir.
Ainsi, cette idée principale a pour rôle de dénoncer l’incapacité de l’homme à utiliser son intelligence pour penser et pour raisonner afin de le faire sortir de sa minorité pour qu’il puisse s’exprimer librement. L’auteur va alors, évoquer, que pour parvenir à la diffusion des lumières, il faut