Fiche de lecture race et histoire
Lévi-Strauss commence par expliquer son non-racisme et le fait qu’il n’y a aucune preuve qui permettrait d’établir la supériorité d’une « race » par rapport à une autre, mais qu’au contraire chacune a apporté quelque chose au patrimoine commun.
Il cherche aussi à distinguer race et culture. Il y a bien plus de cultures que de races humaines, de plus seul la diversité de cultures « pose de nombreux problèmes ».
Il pose déjà la notion de subjectivité du progrès
2- Diversité des cultures
« La diversité des cultures humaines est, en fait dans le présent, en fait et aussi en droit dans le passé, beaucoup plus riche que tout ce que nous sommes destinés à en connaitre jamais. »
Il y a des forces qui tuent les particularités des cultures, d’autres qui les accentuent (exemple des langues).
Aucune culture ne peut se construire seule, sans contact extérieur.
Dans chaque culture il y a des groupes.
3- L’ethnocentrisme
L’ethnocentrisme est une vieille habitude de chaque culture. On rejette tout « hors de la culture, dans la nature tout ce qui ne se conforme pas à la norme sous laquelle on vit ».
Mais « en refusant l’humanité à ceux qui apparaissent comme sauvages ou barbares de ses représentants, on ne fait que leur emprunter une des leurs habitudes typiques. Le barbare c’est d’abord ce lui qui croit à la barbarie. »
Tout les systèmes religieux et philosophique ont cherché a combattre cette vision, mais Lévi-Strauss lui considère cela comme du « faux évolutionnisme » qui cherche à feindre la reconnaissance des diversités en expliquant que chacune part et va dans le même sens et qu’il y a plusieurs étapes. Par cela, on supprime les différences et on les identifie. Le darwinisme, biologique, ne contredit pas la thèse de Lévi-Strauss contre le faux évolutionnisme car l’une biologique, scientifique l’autre subjective et culturelle. Mais aussi par leur date d’apparition, l’évolutionnisme social est plus ancien, est devient un thème