L’iconoclasme
Pour commencer, je vais essayer de faire une description du mot ‘‘Iconoclasme’’ de nos jours :
L’iconoclasme est une destruction délibérée (au terme propre ou figuré) d’une icône ou d’une image.
De plus le terme iconoclaste démontre un comportement ou bien une attitude envers les normes, les croyances ou bien les interdits et les intouchables.
D’après Bruno Latour il y aurait cinq formes d’Iconoclasmes :
- Ceux qui sont à l’encontre de toutes les images.
- Ceux qui sont contre l’image exclusive d’une image.
- Ceux qui sont contre les images de leurs ennemies.
- Et l’iconoclasme de ceux qui se moquent des iconoclastes.
- Et de ceux qui sont iconoclastes sans le savoir.
Pour finir, l’iconoclasme frappe généralement auprès des représentations religieuses. Dans certaines cultures religieuses la représentation figurative d’une divinité peut être très mal perçue. Les récents événements, liés au journal satirique ‘‘Charlie Hebdo’’ l’ont prouvé.

Questionnements :
Les religions ont toujours entretenu des rapports ambigus avec la représentation, quel impact y a t-il alors eu avec le secteur de l’art ? de la communication ? de la publicité ?
Sommes-nous tous iconoclastes ?
Quelles-sont les limites de l’iconoclasme ?
Iconoclasme et vandalisme vont-ils ensemble ?

L’iconoclasme et les religions :
Pour aborder cette thématique je vais évoquer trois exemples d’iconoclasmes réalisés dans trois secteurs d’activités différents : l’art, la presse et la publicité.

En 2011, des centaines de militants manifestent leur mécontentement envers le musée d’Art contemporain d’Avignon (La collection Lambert). En effet, celui-ci accueil dans ses murs l’œuvre «Immersion Piss Christ» de l’artiste new-yorkais afro-cubain Andres Serrano. L’œuvre est une photographie représentant un crucifix plongé dans un verre d’urine. Quelques jours après le rassemblement, des personnes s’introduisent dans le musée et détruisent la photographie et le travail d’un artiste.
«Immersion»Piss Christ