Ferdinand Buisson et Paul Bert
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Même si encore aujourd'hui, tout le monde n'a pas accés à l'éducation, en France au 19ème siècle l'école est très controversé. Plusieurs questions se posent, notamment sur la place de l'église dans le système éducatif ou encore sur le programme qu'il faut enseigner. A cette époque plusieurs acteurs prennent part au débat. Ferdinand Buisson, fervent républicain, il dirige la réalisation du Dictionaire de pédagogie et d'instruction primaire, à l'intérieur duquel il prône une séparation de l'église et de l'état mais surtout la laicité de l'enseignement, même primaire. De plus, afin de faire entendre ses opinions il participa à plusieurs congrès comme par exemple au Congrès radical de 1903 où il prit la parole. Paul Bert, lui, a été avec Jules Ferry, le père fondateur de l'école gratuite laique et obligatoire. Il a ainsi été membre de plusieurs sociétés de libres penseurs comme l'Union de propagande anticléricale et a participé à des conférences (comme l'extrait que nous allons étudier : l'instruction dans une démocratie, conférence faite au Havre le 21 mars 1880). Or ses point de vues sont aujourd'hui conformes à notre société actuelle et tout à fait ancrées dans notre fonctionnement et nos moeurs. On va alors démontrer en quoi l'enseignement civique, morale et laique est important dans une république et quels sont les arguments de ses deux acteurs majeurs dans ce changement fondamental de la société. Si ces deux auteurs affirment ces points de vues il semble nécessaire de se pencher sur le rôle de l'enseignement, a qui profite t'il et dans quel but ? Puis à cette république profane et son enseignement civique et moral.