Fanatisme et marques
FANATISME ET MARQUES :
LE CAS MICHAEL JACKSON
Introduction
Le mot fanatisme provient du latin fanaticus qui signifie « inspiré, en délire », en référence aux prêtres de Bellone lors de leurs prédictions folles et inhabituelles.
Le fanatisme est le «Dévouement absolu et exclusif à une cause qui pousse à l'intolérance religieuse ou politique et conduit à des actes de violence ou encore l’attachement passionné, enthousiasme excessif pour quelqu'un, quelque chose. » selon la définition du dictionnaire Larousse. Dans sa définition littérale, le fanatisme est associé à la religion et au politique. Cependant, depuis quelques années, on peut remarquer que le fanatisme s’apparente également à des célébrités issues du monde du divertissement.
En effet, depuis les années 1950s, notamment avec le chanteur Elvis Presley, on a pu observer des phénomènes d’idolâtrie représentés par des rassemblements de foules, des comportements irrationnels (allant parfois jusqu’au meurtre, suicide, ou à l’identification irrationnelle à la personnalité de la star). Cette tendance a connu une évolution exponentielle, révélant une modification de la structure de la société moderne ; l’exemple que nous développerons est celui de Michael Jackson, chanteur et artiste populaire récemment décédé. En outre, de nos jours, l’évolution vers une sur-médiatisation des célébrités contemporaines mène à une obsession généralisée qui peut pousser le public à chercher l’intrusion dans la vie privée de la star.
Par ailleurs, le mot « fan » est aujourd'hui utilisé dans le cadre de l’industrie du spectacle, renvoyant aux adorateurs de différents acteurs ou chanteurs modernes.
Etre fan revient à aduler un individu médiatisé, cependant notre analyse tend à étirer vers la notion de marque, puisque la société de consommation moderne transforme facilement une célébrité en entreprise.
Nous allons voir en quoi le fanatisme de marque s’est aujourd’hui substitué aux