Famille de nanterre
Texte de Martine Segalen, éthologue et sociologue Française, spécialisé dans la famille et les questions culturelles. Professeur au département de sociologie et d'anthropologie de l'Université Paris X depuis 1996, directeur du département de sociologie ; ancien directeur du DESS « Consultant culturel, projet culturel et environnement social » ; diplômée de l'Institut d'études politiques de Paris, 1960 ; docteur d'État en ethnologie depuis 1984 ; chercheur au CNRS (1971-1996) ; directeur du Centre d'ethnologie française (1986-1996). Membre de l'IPRAUS (Institut Parisien de Recherche : Architecture, Urbanisme, Société)
Nous allons voir par ce texte en quoi la famille, ou les mouvements et idéologie de masse sont un frein à l’épanouissement du « soi »
Première partie : Le cas de Nanterre
Seconde partie :
Troisième partie :
Pour commencer cette première partie, il faut savoir comment il est possible d’arriver à l’épanouissement du « moi ». Prenons l’exemple de la pyramide de Maslow.
Les besoins physiologiques liés à la survie des individus ou de l’espèce. (faim, soif, sexualité,...).
Le besoin de sécurité consiste à se protéger contre les différents dangers qui nous menacent.
Le besoin d’appartenance révèle la dimension sociale de l’individu qui a besoin de se sentir accepté par les groupes dans lesquels il vit (famille, travail, association, ...). Le besoin d’estime prolonge le besoin d’appartenance. L’individu souhaite être reconnu en tant qu’entité propre au sein des groupes auxquels il appartient.
Le besoin de s’accomplir est selon Maslow le sommet des aspirations humaines. Il vise à sortir d’une condition purement matérielle pour atteindre l’épanouissement.
La ville de Nanterre, a connu une explosion démographique consécutive aux 2 guerres mondiales. La ville est passé de 10 000 hab. à la fin du 19ème siècle et presque 5 fois plus dans les années 1940
Cette arrivée de population a entrainé la ville