Falsification de la monnaie
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A/ Les condition préalable
B /Les comportements incriminés
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A/ Les sanctions
B / Les particularités
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Le monde de l’argent est impitoyable, faire des affaires n’est autre que faire de l’argent. Dans cette course à la richesse les scrupules n’étouffent malheureusement guère les participants dont l’appétit forcené ne connaît pas de bornes .l’honnêteté, le respect d’autrui sont des entraves que la cupidité balaie sans vergogne. Le plus fort, c’est –dire le plus rusé devient un seigneur dans cette jungle du monde financier.
Une façon de gagner de l’argent est de créer des moyens de paiement. Sans doute n’est-elle pas la meilleure car l’activité est à hauts risques, mais elle a l’avantage pour le délinquant d’un rendement immédiat. L’agent peut en effet s’offrir ce qu’il veut tout de suite, du moins dans la limite des disponibilités artificielles qu’il s’est forgé. Cette création illicite d’argent est gravissime parce qu’elle introduit à la base du système économique un redoutable germe de désagrégation. Si la réaction de la société n’est pas à la mesure du péril, la suspicion jetée sur la monnaie peut être irrémédiable et conduire au pire bouleversement.
Qu’il s’agisse du faux monnayage qui affecte la monnaie métallique et fiduciaire ou des infractions en matière de chèque ou monnaie scripturale, le législateur s’est ingénié à trouver la parade.
En dépit de la disparité des résultats obtenus – modification sinon quasi éradication de la délinquance dans le second- il semble en définitive que la loi pénale n’ait q’un rôle causal réduit. Ce sont assurément les difficultés respectives de commission des infractions qui jouent une fonction prépondérante. Alors qu’il est extrêmement difficile et onéreux de fabriquer de faux billets de banque