Facteurs de maintenances
Mardi 8h
Nous avons vu que le passage à l’état agentique est propice aux actes d’obéissance, mais ce sont les ordres qui déclenchent les gestes d’obéissance. Une fois le processus commencé certains facteurs de maintenance sont mis en place. Même si la personne prend mentalement la résolution de ne plus administrer de chocs électriques, les pensées sont difficilement transmises en actes. Vouloir arrêter ne veut pas dire que tu le feras. <<Quels sont les obstacles que le sujets doit surmonter s’il veut arrêter ? >>
La continuité de l’action favorise l’obéissance. Dans ce processus, chaque action que le sujet fait influence la suivante. Si la personne administre des chocs électriques, elle doit justifier ce qu’elle est en train de faire et aller jusqu’au bout est un bon moyen. Car si la personne arrête à un certain moment, cela voudra dire que tout ce qu’elle a fait avant était mal. Au début la personne se sent mal, mais par la suite elle empêche le sentiment de culpabilité.
L’obligation inhérentes à la situation, c’est lorsque la personne a dit qu’elle le fera. Elle peut rompre les accords, mais ce sent mal, car elle se dit qu’elle rompt un engagement. Goffman dit que lorsque la situation a bien été expliquée et acceptée par les personnes concernées il n’y a plus de retour en arrière. De plus, la personne qui voudrait refuser ne veut pas être vu comme arrogante ou non-coopératif. Cela suffit à faire en sorte qu’il reste dans son état de soumission. Dans la société il y a aussi une forme de réglementation dans les rapports où il y a autorité. Lorsque quelqu’un tente de déformer la structure hiérarchique, elle se sent comme si elle avait désobéi à sa morale, donc gêne, anxiété et détérioration de l’image personnelle.
L’anxiété est une manifestation relié à la crainte de l’inconnu. Les individus civilisés ont intériorisé les règles fondamentales de la vie en collectivité. Dont la plus grande règle est celle du respect de l’autorité.