Extrait du chapitre 3 du candide
Les philosophes des Lumières ont tous posé le problème de l’argent, associé à la question du bonheur. Le 18ème siècle connaît une grande mutation économique : l’argent issu de la richesse foncière et l’aristocratie est peu à peu remplacé par l’argent produit du commerce (de plus en plus international), du travail agricole et de l’industrie naissante (fin 18ème en Angleterre). Voltaire, qui a très bien su faire fructifier ses avoirs, ne pouvait que donner son avis sur cette question dans Candide.
Dévloppement
----Le thème de l’argent est présent dans toute l’histoire de Candide. L’argent prend des rôles différents dans le roman, comme une source de souffrances et de la corruption, et d’un autre côté, comme une récompense du travail dur. Dans les mots de Voltaire, il est évident qu’il pense que ceux qui habitent en richesse et gagnent de l’argent sans travaillant ou volent pour obtenir leur argent, en fin de compte s’en sont mal tirés.
Au début du roman, Candide habite dans le château de monsieur le baron et vit dans l’aisance que l’argent achète. Cet état d’abondance et de loisirs est prouvé par les signalements du château, « Sa grande salle même était ornée d’une tapisserie.» Trop tôt Candide est chassé du plus beau des châteaux et du paradis terrestre, et il marche longtemps jusqu’il arrive à la ville voisine. Candide n’a pas de l’argent et il est fatigué et mourant de faim, quand deux soldats Bulgares lui approche, et lui inviter de dîner chez eux. Candide refuse leur offre, et dit « je n’ai pas de quoi payer mon écot.» mais les soldats lui répondre « les personnes de votre figure et de votre mérite ne payent jamais rien » et convaincre Candide d’engage la militaire Bulgare. Voltaire a fait une moquerie de la stupidité des militaires et la guerre, et décrit la guerre comme une « boucherie héroïque ». Tout l’effort que Candide a fait n’aboutir à rien, et il est encore une fois faim est sans le sou.
C’est ici que Voltaire présent l’argent