exposé justice
Introduction
Pour introduire >> je voulais vous parler d’un exemple récent >> L’affaire Vincent Lambert sur la fin de vie >> débat qui porte à savoir si Vincent Lambert, tétraplégique, doit oui ou non rester sous alimentation thérapeutique >> donc sa famille ne pouvant trancher > ses parent veulent le maintenir sous assistance médicale alors que son épouse souhaite l’arrêt de ce maintien en vie. Et le 25 juin dernier, alors que le Conseil d’Etat venait de décider l’arrêt des soins du jeune homme, quelques heures plus tard, la Cour Européenne des Droits de l’Homme, qui avait été saisie par les parents de Vincent Lambert, a suspendu la décision du Conseil d’Etat, en attente de pouvoir statuer le cas de Vincent Lambert >> on peut voir à travers cette exemple, une certaine primauté de la CEDH >> diffuse l’idée que le Conseil d’Etat seul ne peut juger de l’aboutissement d’une telle affaire. On voit alors le Conseil d’Etat, une des plus hautes instances juridique française, être plus ou moins contesté ou du moins on voit que ses actions peuvent être entravé par une instance, extra-étatique, dont bien-sûr la France est membre, qui vient s’imposer face à une instance étatique. Cet exemple peut alors faire apparaître l’enjeu de la supranationalité de la justice internationale. C’est-à-dire le fait qu’une justice particulière s’impose aux Etats du monde, qui dépasse les souverainetés étatiques sans que ceux-ci ne puissent contester cette justice. Ainsi nous tâcherons de nous demander si une telle justice est réalisable et possible.
I - L’idéal d’une justice supranationale
A. La vision Kantienne
> Dans l’optique kantienne > l’ordre international doit reposer sur une « paix perpétuelle ». Dans son texte Vers la paix perpétuelle, Kant pose les bases d’un projet de pacifique dont le but est d’empêcher l’emploi de la force, mais aussi d’organiser une certaine harmonie entre les nations, grâce notamment au