Exposé famine
Des individus appartenant à des espèces différentes présentent des caractéristiques différentes évidentes (chien, chat...). Mais même des individus appartenant à la même espèce sont différents les uns des autres, et sous de nombreux aspects (cheveux, yeux,...). Chaque organisme possède une identité biologique unique qui lui est propre.
Néanmoins, nous présentons tous des traits hérités de chacun de nos parents. Ces aspects nous ont étés légués au travers d’un patrimoine génétique apporté par les cellules sexuelles au cours de la fécondation. C’est ce programme génétique, qui gouverne l’édification de notre organisme, et ce depuis la cellule œuf jusqu’à l’âge adulte.
Mais si chaque individu possède sa propre identité, les différencier n’est pas toujours évident : exemple: 2 souris blanches. Si deux individus sont physiquement identiques, ils ne le sont pas chimiquement. On peut se rendre compte de cela lors de greffes d’un individu à un autre qui sont constamment rejetées en l’absence de traitement antirejet ; seuls les vrais jumeaux échappent à cette règle. Au contraire, les autogreffes, c’est à dire une greffe d’un individu sur lui-même (peau de la cuisse greffée sur le bras), sont elles acceptées. Le cas des greffes nous révèle donc qu’il existe des « marqueurs d’identité », qui dépendent du programme génétique. II.) Quel est le support de cette identité :
L’ensemble des informations servant à la formation d’un organisme se situe dans le noyau des cellules. On peut aisément le prouver par des expériences de transplantation transmembranaire ; c’est à dire la transplantation d’un noyau dans le cytoplasme d’une autre cellule. On constate alors que l’organisme qui se développe correspond à l’espèce d’où provient le noyau.
Ces informations contenues dans le noyau constituent le programme génétique qui est transmis par les parents à leur descendance. Le