exposé de philo sur la jalousie
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Le jaloux est celui qui va accorder trop de crédit à ses suspicions, comme l’exprime Corneille dans Le Menteur : » La jalousie aveugle un coeur atteint, et, sans examiner, croit tout ce qu’elle craint « . D’une manière générale, on pourrait définir la jalousie comme un sentiment de dépossession, de l’affectivité positive (amour, amitié, estime) que l’on inspire à autrui. Toutefois, deux sens de la jalousie se distinguent : d’une part, on l’éprouve en constatant qu’un autre jouit d’un avantage que nous ne possédons pas et que l’on souhaiterait posséder (un enfant est jaloux du jouet de son camarade), d’autre part, on l’éprouve dans le cadre d’une relation amoureuse du fait d’une crainte (ou d’un constat) de l’infidélité de la personne aimée. Dans l’un comme dans l’autre cas, la jalousie est traitée négativement. Ainsi les stoïciens et les épicuriens, condamnent unanimement les » troubles » de l’âme qui viennent parasiter la vie sage et bienheureuse. La jalousie est bien une » passion » selon ces deux écoles, c’est-à-dire un « pâtir ». La jalousie prend possession de l’âme et l’empêche de voir clairement les choses. Le jaloux est celui qui se laisse posséder et ronger par ce sentiment. C’est donc moralement que la jalousie est condamnée. Elle est l’antagoniste de l’ ataraxia (absence de troubles), bonheur véritable.
La jalousie montre-t-elle un manque de confiance ?
Nous suivrons le plan suivant :
I Qu’apporte la jalousie ?
II La jalousie preuve d’égoïsme
III La jalousie: une maladie ?!
I La jalousie et ses causes
Définition de la jalousie :
La jalousie est un sentiment que l’on peut éprouver envers d’autre personnes. Elle peut s’exercer à l’égard de nos amis, de nos collègues, de nos frères et soeurs, de nos voisins, de stars, d’inconnus croisés dans la rue, finalement de n’importe qui. Il y a pourtant une différence de jalousie que l’on peut ressentir. Oui car on ne ressentira pas la même jalousie envers une personne