En 1945, c’est la fin de la seconde guerre mondiale et la première bombe atomique explose à Hiroshima, puis quelques jours plus tard, la seconde à Nagasaki. Cette année zéro, d’un monde au bord du chaos, est accompagnée de la désillusion d’une civilisation qui était convaincue que le progrès scientifique était synonyme de progrès humain. Appliquée à la recherche de lois vérifiables, le mot « science » vient du latin « scientia », dont le verbe « scire » signifie « savoir ». Cette dernière sert à une meilleure compréhension des lois physiques, chimiques, biologiques qui régissent notre univers et les êtres vivants. Cependant, elle devrait être en mesure de réaliser l’incidence de certaines de ses découvertes dans notre monde. Ainsi, la science n’est pas sans s’accompagner d’une conscience. A partir de l’article de Camus, dans l’éditorial de Combat du 8 août 1945, nous réfléchirons aux autres menaces pour l’humanité que peut représenter le progrès scientifique. C’est pourquoi, nous justifierons dans un premier temps, ce en quoi certaines avancées scientifiques nous ont été bénéfiques. Puis, en second lieu, nous aborderons l’utilisation faite de la science à mauvais escient et au dépend de l’être humain. A notre époque, la recherche scientifique a permis l’accroissement considérable de notre espérance de vie. Nous pouvons désormais vivre jusqu’à 77 ans en moyenne pour ce qui est de la France, et de la majorité des pays développés. En effet, grâce à la science, nous savons identifier les microbes, les bactéries, les virus, ainsi que créer des remèdes, des vaccins, afin qu’ils ne soient plus un danger réel pour notre survie. Certaines maladies ont même disparu de nos pays, comme la peste. Du fait, que nous comprenons mieux comment fonctionne le corps humain, nous sommes capables de soigner, de diagnostiquer une maladie, un cancer ou une pathologie. Qui plus est, c’est grâce aux savoirs tirés des différentes sciences que nous avons pu nous rendre sur