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LE CONSTAT
L’école ivoirienne, quelques décennies après l’indépendance, faisait la fierté du pays, eu égard à la qualité des infrastructures, du personnel éducatif, sans oublier la rigueur du système qui permettait à l’Etat d’acquérir les résultats escomptés.
La richesse de la formation dispensée est la résultante de la main d’œuvre qualifiée qui a favorisé la construction de la Cote d’ivoire.
Cette école, au regard de la qualité de la formation véhiculée et de la fiabilité des diplômes qui en découlaient, n’a cessé d’attiser les appétits de la sous-région et de promouvoir la destination Cote d’ivoire. Depuis 1990, date de l’instauration du multipartisme dans le pays, cette école que l’on pouvait qualifier de v véritable laboratoire de formation a pris un coup.
A mesure que l’on évolue dans le temps, les établissements d’excellence que comptait le pays ont cédé la place à la corruption et au favoritisme, au point que les ayants droit sont relégués au second plan. Désormais, en lieu et place de l’effort et de l’expression du génie intellectuel, l’on assiste avec amertume à la paresse intellectuelle et à la culture de la médiocrité. Lesquels vices se sont d’ailleurs transposés dans d’autres secteurs de note société .
Notre école peut renouer avec son lustre d’antan si et seulement si nos autorités acceptent de faire sa toilette.
Pour se faire, il serait souhaitable de penser à l’organisation des états généraux de l’école ivoirienne en vue de déceler tous les vices qui empêchent son bon fonctionnement et une nouvelle feuille de route pour l’aider à avancer.
Comme stratégies, nous estimons qu’il apparaît opportun de revoir les conditions de recrutement du personnel enseignant qui, dans la plupart des cas, est défaillant, surtout dans le primaire ; point de départ de l’éducation.
Aussi faudra –t-il mettre un accent particulier sur la promotion de l’excellence à travers l’octroi débourses et de distinctions aux meilleurs