ORALE PHILO
Trouble liés à l’apprentissage : explosion du nombre de diagnostics
Dans le cadre du cours de
Philosophie
Travail remis par
Mélissa Renaud
À
Philippe Langlois
Cégep de Sherbrooke
26/03/2015
TROUBLES LIÉS À L’APPRENTISSAGE : EXPLOSION DU NOMBRE DE DIAGNOSTICS
(À quoi servent les diagnostics de troubles liés à l’apprentissage?) L’article est de Louise Bolduc, journaliste à La Presse, et s’intitule « Troubles liés à l’apprentissage : explosion du nombre de diagnostics 1». Il est paru le 19 février 2015.
Celui-ci explique que les diagnostics donnés pour les troubles liés à l’apprentissage ne reflètent pas la réalité, car ceux-ci subissent une hausse due aux subventions données liés aux cas «à risque» .Pour Julien Prud’homme, professeur associé au Centre interuniversitaire, à l’UQAM. affirme que « l’explosion du nombre de cas est dopé, par la formule de financement par laquelle les écoles reçoivent des sommes supplémentaire pour les élèves dits ‘‘à risque’’ ». Des fonds sont versés depuis 2006 aux commissions scolaires pour ces élèves. Selon lui il est évident que les questions qui dérangent sont à éviter, à savoir que si certains enfants éprouvent des difficultés à l’école, c’est parce qu’ils ne mangent pas à leur faim à la maison. Il suffit de jeter un coup d’œil à la liste des écoles qui présentent les plus hauts taux de problèmes diagnostiqués pour constater qu’elles se trouvent dans les quartiers pauvres. Il est difficile d’envisager les problèmes d’apprentissage autrement que comme une pathologie individuelle, alors que beaucoup de ces problèmes résultent des inégalités socioéconomiques.
J’ai donc fait quelques recherches sur la question de surdiagnostic et des subventions liée aux enfants à risque. L’an dernier on dénombrait 179 656 élèves handicapés ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage (EHDAA) dans les écoles du Québec, selon les plus récentes statistiques du ministère de l’Éducation c’est une hausse de 53%