Explication linéaire : scène 9 : Juste la fin du monde, LagarceIntroduction : La famille est un thème omniprésent dans l’œuvre théâtrale de J.L. Lagarce. Le dramaturge questionne les liens familiaux et la difficulté à se comprendre, à se parler dans ce cercle intime. Juste la fin du monde, pièce écrite en 1990, met en scène le retour de Louis, frère aîné d’une fratrie de 3 enfants, auprès de sa famille qu’il n’a pas vue depuis une dizaine d’années, afin de leur annoncer qu’il est malade …afficher plus de contenu…

»2) l’éclatement du conflit entre Suzanne et Antoine (de « Mais merde, toi à la fin » jusqu’à « elle reviendra ») La colère de suzanne se ressent avec l’utilisation du langage familier (« mais merde, toi à la fin »)Suzanne refuse de parler à Antoine avec les 2 subordonnées de même construction syntaxique (« je ne te cause pas, je ne te parle pas ») et puis elle insiste encore avec « ce n’est pas à toi que je parle » Saut énonciatif à la l9 : Suzanne prend à témoin la famille en utilisant la troisième personne du singulier , elle reproche à Antoine de prendre un rôle parental « s’occuper de moi » .La mauvaise foit clot sa réplique(« qu’est ce que j’ai dit ») -> elle vient de l’agresser La réponse d’Antoine fuse : il réagit d’abord sur la forme « comment » , il a l’air bouleversé (ordre des mots hinabituels l14 l15)Antoine prend à son tour la famille à témoin (« elle ») et identifie Louis comme la source du problème (chiasme l16-18)La réaction de Suzanne est vive mais elle perd …afficher plus de contenu…

La mauvaise foi de Antoine se confirme lorsqu’en réponse à son frère, il associe Louis au reste de la famille (« tous les mêmes »)Le fait qu’il appelle sa sœur est étrange car il appelle sa sœur comme pour la rejoindre alors qu’ils viennent de se disputer La réplique de Catherine est encore une didascalie interne pour nous indiquer qu’Antoine quitte à son tour la scène .La mère referme la scène de repas de façon d’abord rassurante, puisqu’elle reprend son rôle de cheffe de famille en s’accrochant à son idéal d’entente familiale, malgré