Exode culturelle
Les koussa ont d’abord formé trois clans : les tounkara diabaté, les tounkara waramé, les tounkara kélé.
Les Fasama, du clan dyobaté, furent dès l’origine des koussa liés par serment au Wage, dont ils furent les meilleurs conseillers. Considérés comme supérieurs, ils étaient chargés de l’organisation de toutes les cérémonies officielles; rien ne se faisaient sans eux). Les koussa des trois premiers clans tounkara avaient aussi la possibilité, le pouvoir d’agir sur la pluie. Car dit la tradition, « au moment de la séparation des clans, ils reçurent la kasi de l’air ». Quand un membre des clans nobles désirait demander la pluie, il quémandait trois hommes de l’un ou l’autre de ces trois clans d’origine, qui n’avaient jamais eu de rapports sexuels avec une femme peule. Les officiants se dévêtaient et mettaient de petits cache-sexes en peau. Deux d’entre eux secouaient une gourde, instrument rituel contenant des petits cailloux dont le bruit devait provoquer l’apparition de nuages. Le troisième ouvrait une tranchée dans le sol, sacrifiant un coq rouge, jetait des noix de cola rouge; puis il se plaçait sur la tête, les mains au sol et les pieds en l’air pour réciter des incantations. Les autres assistants tournaient autour de lui en secouant leur gourde pour obtenir le groupement de nuages et la chute de la pluie.
Outre les tounkara, sont koussa, des clans portant les noms