Kodak
Mais kodak étions tous des chimistes tous des spécialistes de l’image argentique, de la chimie du carbone, et la chimie du silicium, on peut dire qu’il y avait un énorme bénéfice avec l’argentique entre 12% et 19%. Et le numérique très très peu de benefice.on ne pouvait pas brutalement reconvertir 145 000 personnes à faire une technologie nouvelle. Kodak était trop lourd pour pouvoir changer, il y aurait fus maître à la porte tous nos chimiste et les remplacer par des
Pendant longtemps, Kodak a signifié photographie. Evoquer son nom suffisait à plonger votre interlocuteur dans un monde argentique fait de pellicules, d'ISO, de développement et d'appareils photo compacts. Ce n'est plus le cas aujourd'hui. Kodak, l'une des plus belles marques du monde et une icône de l'industrie américaine, n'est plus synonyme de réussite mais de déclin. Faute d'avoir su négocié le virage numérique, elle vient de se placer sous la protection du régime des faillites américain... On peut en pleurer et c'est sans doute ce que les nostalgiques feront. Ou méditer ce cas d'école pour en tirer quelques leçons. Que nous apprend la chute de l'empire Kodak ? Pour ma part, je retiens trois idées majeures. 1. Le succès ne se construit pas sur une gamme de produits mais sur une vision. L'entreprise, créée en 1880 par George Eastman, a d'abord bâti son succès sur une idée simple : la photo pour tous. L'invention de la pellicule souple (dès 1888) ou celle de l'Instamatic ne constituaient pas des buts en soi. Juste des outils au service de la vision professée par Georges Eastman. Vision que le slogan, adopté en 1889, "Pressez le bouton, nous nous occupons du reste", a extrêmement bien traduit. Il aurait d'ailleurs pu servir de clé de lecture aux dirigeants de Kodak lorsque la photo numérique réalisa ses premiers clichés. 2. Le danger, c'est la rente. Le problème de Kodak, ce n'était pas sa R&D mais ses pellicules. L'Américain