Exemple d'un journal parlé
Environ 100.000 personnes ont participé à des manifestations en Grèce. Les manifestants mettaient en question le programme de rigueur que les députés devaient voter cette nuit. Des incidents entre policiers et groupes de manifestants ont eu lieu. Les bâtiments et les magasins étaient pillés ou en flammes à Athènes.
Selon le ministère de la santé, six personnes ont été blessées et hospitalisés à cause des affrontements entre des forces anti-émeutes et des jeunes dans les rues de la place Syntagma à Athènes devant le Parlement.
La police a constaté 80.000 personnes à Athènes et 20.000 à Salonique.
La pression faite sur les policiers autour du bâtiment par les manifestants a commencé les conflits. La police a riposté en tirant du gaz lacrymogène.
Les manifestants se sont répandis dans les rues. Celles-ci sont transformées en champs de bataille : des manifestants jetaient des pierres, des morceaux de marbre et des cocktails Molotov contre les policiers.
Les affrontements ont duré plus de deux heures.
La police confirme que les manifestants cagoulés brisaient des vitrines de magasins et une banque a été mise en feu.
Dérégulation du marché du travail
Le programme de rigueur prévoit une dérégulation du marché du travail, condition que posent l'UE et le FMI.
La manifestation avait attiré des familles entières. Un grand-père portant masque à gaz et lunettes de piscine s'est ainsi frayé un passage au milieu de la foule tandis qu'un vendeur de masques en papier destinés à se protéger du gaz faisait des affaires en vendant aussi des drapeaux grecs.
« Je pense qu'il aurait pu y avoir beaucoup plus de monde mais les gens ont eu peur de la violence et des lacrymogènes », a déclaré à l'AFP Phivos, un agent immobilier. Un peu plus loin, un manifestant exhortait au mégaphone la foule à « avancer » : « Ne vous laissez pas intimider, envoyons au monde l'image de la dignité du peuple grec ».
BELGIQUE
Des prévisions sur le nucléaire en 2015 ont été faites par Ecolo.