exemple fictif de texte argumentatif
Ici le témoignage de Yves de Stern, directeur de l’athénée « Larochefoucault » :
« Directeur depuis maintenant cinq ans dans un établissement du secondaire, je ne compte plus le nombre de gsm confisqués chaque année. La présence envahissante de ceux-ci pose différents problèmes : Tout d’abord, ils sont de véritables petits nuisibles qui empêchent le déroulement serein des cours ; sonneries intempestives, vibrations bruyantes, ou encore alertes sms sont d’autant de situations devenues totalement banales de nos jours.
Ensuite, la question plus inquiétante de la tricherie. Les gsm actuels n’ont rien à envier aux « mini pc ». L’accès à internet est aisé, et les élèves peuvent y trouver facilement des informations en situation d’évaluations. Pour les plus « motivés », il suffit de recopier son cours dans une application « traitement de texte ».
Parfois même, certains étudiants élaborent des dispositifs assez surprenants. Je me souviens du cas de cette jeune fille qui avait dissimulé sous sa chevelure une oreillette reliée à son gsm. A l’autre bout du fil, une camarade de classe lui distillait les informations au fur et à mesure que son professeur l’interrogeait. La supercherie a pu être découverte quand le professeur, à l’ouïe fine apparemment, s’étonnait de petits sons qui précédaient chacune des réponses de l’étudiante.
Enfin, j’entends bien que l’interdiction complète des gsm au sein des établissements ne peut être applicable, mais leur utilisation au sein de ceux-ci doit se limiter au maximum et doit être totalement proscrite en classe.
Il est plus que temps de sensibiliser les jeunes à ce respect-là. Dans le cas échéant où l’étudiant ne se résigne pas à cela, nous devons penser des sanctions qui l’en dissuadera la