Euthanasie
La campagne choc de l’association cherche avant tout à susciter une réaction de la part des politiques qui délaissent littéralement cette question depuis l’échec de la proposition de loi de 2009. « Même si la population est largement en faveur de nos demandes, ces politiciens continuent de ne pas écouter » affirme Jean-Luc Romero, le président de l’ADMD. La campagne pour la présidentielle apparaît donc comme une opportunité à saisir pour parler de l’euthanasie et tenter de la replacer au cœur des débats.
Seuls ces trois candidats, de centre-droit et de droite, sont visés par les affiches,. L'ADMD leur reproche des prises de position hostiles à une nouvelle loi pour encadrer l'euthanasie et accompagner les patients.
La veille du lancement des messages-chocs, Nicolas Sarkozy s'était fendu d'un tweet rappelant sa position sur l'euthanasie.
Le ministre UMP Jean Leonetti, auteur d'une loi sur la fin d'une vie, a demandé au candidat PS François Hollande de condamner la "campagne indigne" de l'ADMD. "Il est révoltant que l'ADMD utilise des moyens indignes pour défendre une prétendue dignité. Tout d'abord, cette campagne est partisane. François Hollande, qui manie ambiguïté et contradictions, échappe au traitement que l'ADMD réserve aux autres candidats", dénonce le ministre des Affaires européennes.