La Nouvelle Education rappelait récemment les lignes suivantes, extraites d’un livre de Paul Appel : Education et Enseignement :
« Qu’est-ce qu’un savant ? C’est, pense t’on souvent, un homme qui sait ; idée fausse, conception malheureusement trop répandue… Un savant réduit à son seul savoir ne serait pas plus utile au progrès de la science qu’une encyclopédie ou un dictionnaire. Un vrai savant doit joindre au savoir l’action scientifique, c’est à dire l’esprit de recherche, une curiosité toujours en éveil, une patience inlassable, et surtout l’initiative, encore l’initiative… L’esprit scientifique donne ainsi à la vie le but le plus élevé qui soit, la recherche de la vérité… »
A l’occasion du procès du Parti Industriel les savants russes, dans de nombreuses déclarations, viennent d’apporter à cette définition le complément nécessaire.
« La science n’est grande et forte que quand elle travaille de concert avec la vie. Le savant n’est utile que s’il a fermement conscience de ses opinions politiques (Oldenbourg) »
« La plus heureuse des destinées incombe aux contemporains de la révolution. Car depuis qu’existe l’humanité, on n’a jamais vu que trois tournants aussi décisifs : la première fois lorsque les processus naturels ont changé l’animal en être conscient ; la seconde, quand l’homme primitif est devenu un homme social ; et la troisième aujourd’hui où la classe ouvrière a entrepris la construction de la société socialiste sans classe.
Nous le déclarons aujourd’hui fermement : quiconque n’est pas avec la révolution est contre elle, si irréprochable qu’il puisse être à ses propres yeux et aux yeux de ceux qui pensent comme lui. Lorsqu’un peuple de 150 millions d’habitants édifie une nouvelle société socialiste, lorsque toutes les énergies du pays sont tendues vers ce but, rester neutre devient un crime…
La classe ouvrière forge le bonheur de tous les travailleurs, forge un avenir libre et nouveau pour tous les peuples. Ce travail s’accomplit dans les