etude
Elle concerne la métallurgie
L accident a eu lieu au niveau d une colonne de distillation
Le métal concerné était le zinc
Comme on le voit apres l organisation et le management était en cause
Des consignes et des procédures n ont pas été respectées
Il y a eu 10 victimes et 1 blessé grave
A )SÉCURITÉARRêT DE L'USINE METALEUROP DE NOYELLES-GODAULTUn procédé de raffinage du zinc mis en accusationDeux accidents en six mois et pas d'explications. Le procédé thermique de production de zinc fait figure d'accusé. Mais Metaleurop peut difficilement s'en passer.
Publié le 03 février 1994, à 00h 00 | L'Usine Nouvelle n° 2442
SÉCURITÉ
ARRêT DE L'USINE METALEUROP DE NOYELLES-GODAULT
Un procédé de raffinage du zinc mis en accusation
Deux accidents en six mois et pas d'explications. Le procédé thermique de production de zinc fait figure d'accusé. Mais Metaleurop peut difficilement s'en passer.
Metaleurop a décidé d'arrêter pour une durée indéterminée sa production de zinc à Noyelles-Godault, dans le Pas-de-Calais. Six mois après la catastrophe de juillet dernier, qui avait fait dix morts et un blessé grave, une nouvelle explosion sur la même colonne de raffinage de zinc, tout juste reconstruite, a gravement brûlé un ouvrier. De quoi justifier la mise en accusation du procédé thermique ("imperial smelting furnace") qui est utilisé à Noyelles-Godault depuis 1964 pour extraire le zinc du minerai. D'autant que, de l'avis même de la direction de Metaleurop, aucune explication convaincante de la première explosion n'a encore été trouvée.
Un avantage Économique certain
Depuis une quinzaine d'années, l'imperial smelting est d'ailleurs supplanté par le procédé électrolytique, qui, de l'avis des experts, dispose d'un avantage économique certain. De plus, les électrolyses, qui utilisent des concentrés de zinc plus riches, produisent théoriquement