Etude linéaire demain dès l'aube
I) Le 1er quatrain : l’anticipation d’un pèlerinage o Le poète a hâte de partir, il y a une répétition et une périphrase (effet d’insistance). Cette idée est confirmée au vers 4 Des verbes au futur sont employés (je partirai, j’irai) ce qui montre que le poète anticipe mentalement son parcours du lendemain.
o L’auteur emploie des verbes de mouvement (je partirai, j’irai, je marcherai).
Cela montre que pour le poète le cheminement …afficher plus de contenu…
De plus la marche en général est propice à la méditation, sa posture est également favorable à celle-ci (vers 7).
o De ce fait, le poète semble totalement indifférent aux paysages qu’ils traversent comme le parallélisme au vers 6, la même idée est présente au vers 9 et 10 avec la négation « ni nous », cette indifférence est d’autant plus marquante que les paysages traversés sont beaux à l’usage des figures de styles employées par le poète. Métaphore méliorative du coucher de soleil
(vers 9) et métonymie au vers 10 : les voiles désignent les bateaux.
o Le poète éprouve de la tristesse, 4 ans après il est toujours aussi …afficher plus de contenu…
o Le paysage est fluvial puisqu’il est question des voiles car Harfleur est une ville de Normandie proche de Villequier qui est le lieu du drame et le lieu où se situe le cimetière où Léopoldine est enterrée.
o La fin du poème constitue une chute dans la mesure où le mot « tombe » fait prendre conscience qu’il s’agit d’un poème funèbre plutôt qu’un poème d’amour. o Le poème se clôt par une offrande funéraire. Le houx est éternellement vert ce qui peut symboliser l’éternité que le poète veut donner à sa fille. Ce sont également deux plantes résistantes et tenaces comme le souvenir de