Etude de l'ecole des femmes de molière : acte i scène 1
Etude de L’école des femmes de Molière, 1662
Acte I, scène 1
Le texte peut être décomposé en trois parties : La première partie se termine à « Gare qu’aux carrefours on ne vous tympanise » (Vers 72).
Titre : De l’importance de ne pas être cocu
On y découvre deux personnages : Anorlphe et Chrysalde. Le premier est pressé de se marier mais à peur d’épouser une femme d’esprit qui le trompera. Chrysalde s’inquiète pour son ami Arnolphe, à cause des railleries des autres hommes si celui-ci venait à se faire tromper par son épouse, car Arnolphe est le premier à rire des maris cocus. Il y a donc une opposition entre les deux amis :
« Oui ; mais qui rit d’autrui Doit craindre qu’en revanche on rie aussi de lui. » (Vers 45-46) La seconde partie va de « Mon Dieu, notre ami, ne vous tourmentez point » (Vers 73) à « Si les enfants qu’on fait se faisaient par l’oreille » (Vers 164).
Titre : Arnolphe, Pygmalion moderne
Pour ne pas se faire duper par son épouse, Arnolphe confie à son confident son plan. Celui-ci consiste à épouser une jeune fille sotte qu’il a élevé à l’écart du monde depuis son enfance, pour que celle-ci reste bête jusqu’au moment où elle se marierait avec Arnolphe. Il ne lui viendrait pas à l’idée, alors, de le tromper. Mais Chrysalde lui rétorque qu’une bête risque de tromper son mari de par son ignorance, alors qu’une femme d’esprit doit d’abord vouloir cocufier son mari avant de le faire. Mais Arnolphe ne se détourne pas de son idée, ce qui montre son obsession et sa crainte d’être cocu. La troisième partie commence à « Je me réjouis fort, seigneur Arnolphe » (Vers 165) et se termine à la fin de la scène 1.
Titre : Le bourgeois gentilhomme
Arnolphe a changé son nom pour le nom de seigneurie de Monsieur de la Souche, ce qui contrarie Chrysalde : « Quel abus de quitter le vrai nom de ses pères » (Vers 175). Les deux amis se quittent ainsi, Chrysalde tenant son ami pour fou et Arnolphe